Troubles Dys. / Dyspraxie

Pour se mettre dans la peau d'une personne dyspraxique, mettez des gants de boxe et essayer de manger, vous laver ou de lacer vos chaussures...
Des séances pour aider les Dys./Dyspraxiques
En intervenant en parallèle avec le suivi médical sans se substituer aux prises en charge mises en place par les thérapeutes intervenant sur les troubles de l’enfant, elles permettront à votre enfant de progresser avec plaisir plus rapidement.

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La sophrologie agit à deux niveaux dans les troubles « dys » :
- dans la prise de conscience de soi : la sophrologie va aider l’enfant dys à prendre conscience de son corps, de ses sens et ainsi va l’aider à développer sa perception de lui-même et de son schéma corporel ;
- dans la gestion de ses émotions et l’acceptation des difficultés rencontrées : en apprenant à mieux gérer ses émotions et son stress, l’enfant va pouvoir développer la confiance en soi et l’estime de soi. Ceci va lui permettre de développer sa capacité de concentration et de découvrir de nouvelles capacités afin de compenser ses difficultés et investir les prises en charge rééducatives.
S'agissant plus particulièrement de la dyspraxie.
La sophrologie agit sur 3 axes par rapport à la dyspraxie.
Le premier axe : majeur, concerne l’acquisition et le renforcement du schéma corporel. Cette meilleure perception aura un impact sur le corps agissant, le corps en mouvement et les coordinations.
Le deuxième axe : concerne le geste lui-même ajusté par rapport à l’environnement. La réalisation d’un geste implique la gestion et la coordination de deux paramètres qui sont le temps et l’espace. On apprend ainsi à réaliser certains gestes d’une manière plus mesurée, adaptée, avec un minimum d’efforts. Cela répond à un autre principe de la sophrologie.
Le troisième axe : est plutôt consacré à la gestion des émotions, du stress, de l’anxiété…..et l’acceptation de la dyspraxie et des difficultés relationnelles et scolaires qu’elle peut induire. Le sujet dyspraxique est confronté à des limites physiques, ressenties comme injustes et inexplicables. Progressivement l’enfant apprend à parler de ses difficultés, à les exprimer, à demander de l’aide quand cela est nécessaire, à s’appuyer sur les adaptations qui lui sont proposées tout en développant de nouvelles stratégies.

Informations, références ...

Les troubles "Dys"  sont regroupés en 6 catégories :  
1- les troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit, dans lesquels nous retrouvons la dyslexie et la dysorthographie;
2- les troubles spécifiques du développement du langage oral appelés dysphasie;
3- les troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales appelés dyspraxie;
4- les troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives, plus connus sous l’appellation troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) ;
5- les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques;
6- les troubles spécifiques des activités numériques appelés dyscalculie.
Parmi les enfants touchés par les troubles « dys » (environ 7% des enfants scolarisés), 40% d’entre eux présentent des troubles d’apprentissage associés. Ces troubles peuvent être plus ou moins importants.
Le diagnostic d’un ou de plusieurs troubles « dys » est pluridisciplinaire pour la réalisation de bilans spécifiques et permettant de déterminer la prise en charge la plus adaptée. Le suivi de l’enfant est personnalisé et sa durée est variable en fonction de l’importance des troubles diagnostiqués. 

Les enfants affectés par de tels troubles sont maintenant appelés les enfants Dys.
Ces enfants sont en double tâche, normalement la parole, le graphisme, l’écriture, la lecture deviennent des automatismes qui consomment peu d’énergie et de concentration. Pendant ces actions, un enfant normal sera disponible pour réfléchir, mémoriser, écouter et comprendre. Pour un enfant Dys, certaines de ces tâches monopolisent toute leur attention. Un enfant dysgraphique sera tellement concentré pour tenter d’écrire le plus correctement possible que son esprit ne sera plus disponible pour construire une phrase ou résoudre un problème mathématique. Pourtant, à l’oral, ces tâches seront faciles à résoudre pour lui.
Les troubles décrits chez les enfants Dys sont liés à une altération du système cognitif impliquant parfois un dysfonctionnement cérébral minime concernant la transmission des informations, mais n’est pas lié à une affection psychiatrique ou un trouble d’ordre psychologique. Ces troubles ne sont pas le résultat direct de déficience mentale, de déficits neurologiques, de troubles de l’acuité visuelle ou auditive non corrigés, de perturbations affectives mais peuvent leur être associés. Ces troubles se manifestent par des difficultés spécifiques et significatives des apprentissages scolaires.
Ils peuvent être massifs et perturber de nombreuses fonctions essentielles en particulier à l’école. En voici une liste un peu compliquée : les processus attentionnels, la mémoire immédiate verbale, les aptitudes phonologiques, visuo attentionnelles, gestuelles mises en jeu dans l’acquisition du langage oral, de la lecture, de l’orthographe et du graphisme. L’atteinte de telles compétences peut avoir pour conséquences des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité. Il y a un consensus international qui consiste à désigner ces troubles comme des troubles primaires dont l'origine est supposée essentiellement "développementale" et, d'autre part, d'en faire une catégorie à part qui représenterait environ un quart des enfants en échec scolaire.
La dyspraxie...
- La dyspraxie correspond à une perturbation dans la gestuelle quotidienne en décalage avec les capacités intellectuelles et neurologiques qui sont normales. Ce sont des troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales. Ils apparaissent dès les premiers stades du développement et se manifestent par des difficultés à adapter son geste à un objectif, à réaliser un geste ou à le reproduire, ce qui entraine une maladresse importante et peut être à l’origine d’une dysgraphie.
Manifestations
• Difficultés à s’habiller, à se moucher …
• Difficultés à assembler différents éléments d’un puzzle, à faire son cartable …
• Difficultés d’utilisation et de manipulation d’objets et d’outils : mettre la table, se servir à boire, se coiffer, lacer ses chaussures, utiliser une clé, écrire lisiblement et/ou rapidement, tracer des traits, jouer un instrument de musique, jouer aux billes …
• Difficultés à réaliser des gestes symboliques comme faire signe de se taire …
• Difficultés visuo-spatiales ne permettant pas un bon repérage dans l’espace, en particulier pour se déplacer dans des lieux peu familiers, pour se repérer sur un plan, ou dans l’espace de la feuille du cahier, dans les pages d’un livre ou d’un dictionnaire, pour lire un graphique, des tableaux …
Ainsi, L’enfant de maternelle aura du mal à faire un dessin de son âge alors que son raisonnement et sa conversation seront tout à fait normaux ou parfois excessifs. En début de primaire, l’écriture sera très difficile puis plus tard les mathématiques seront apprises très péniblement alors que les capacités intellectuelles sont intactes. Différentes études scientifiques tendent à démontrer que 50 % des enfants atteints de TDAH seraient également atteints de dyspraxie. La dyspraxie est généralement associée aux enfants présentant une prédominance de l’hyperactivité. Mais tous les "dyspraxiques" ne sont pas atteint de TDAH.
On retrouve le même décalage dans les dyslexies qui touchent la lecture ou les dysphasies qui touchent la parole. L’intellect, le raisonnement sont normaux, parfois meilleurs que la moyenne, alors que la lecture et la parole ne peuvent pas être intégrées. Ceci ce traduit par un épuisement de l’enfant qui utilise beaucoup d’énergie pour réaliser les tâches manuelles, lire ou parler, puis des redoublements et souvent une exclusion scolaire.
Les conséquences :
• Manque d’autonomie dans la vie quotidienne.
• Scolarité très difficile particulièrement dans un certain nombre de matières enseignées comme :
– la géométrie du fait d’une manipulation inadaptée des instruments comme le compas, l’équerre …
– les matières scientifiques, technologiques, sportives et artistiques.
• Participation limitée aux activités ludiques.
– Mauvaise organisation au quotidien :
– difficultés dans l’utilisation des manuels scolaires ;
– difficultés pour organiser les allers et retours de la feuille au tableau, notamment au CP.
• Lenteur.
• Grande fatigabilité.
• Mauvaise estime de soi souvent renforcée par une incompréhension des adultes.
• Isolement social.
• Risque de dépression grave ou de repli sur soi qui peuvent être confondus avec des troubles du comportement.
• Dysgraphie persistante à l’âge adulte ce qui génère une vraie gêne.
• Difficultés d’apprentissage des savoir-faire professionnels d’autant plus sévères que l’échec scolaire ne leur laisse souvent ouvertes que des professions dites manuelles ou pratiques pour lesquels ils sont particulièrement incompétents.
• Difficultés à se déplacer dans le cadre du travail et des loisirs du fait des difficultés d’organisation spatiale.

Personnes connues dyspraxiques : 
- Daniel Radcliffe (acteur de Harry Potter) , il a souvent entendu "« LE PAUVRE GARCON NE SAIT PAS ATTACHER SES LACETS !!!!!! »
- Jean Dujardin, acteur, humoriste, scénariste, réalisateur et producteur de cinéma français. On l’appelait « Jean de la Lune ».


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